octobre 29, 2017
Falafels aux pois cassés, sauce yaourt et tahiné
Pois et pois-chiches se scrutaient perfidement dans le placard à légumineuses. Nul poisseux mystère, il fallait pointer du doigt lesquels auraient les joies des poêles peinardes des dimanches pointilleux. Point d’hésitation, il fallait trancher dans le vif , couper dans le gras, sabrer dans les tergiversations, polissonner l’humble légumineuse ....
Read More
octobre 15, 2017
Sambouseks aux bettes,à la butternut et au fromage
C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases, clamait le toujours inégalé Audiard via ses cultissimes tontons flingueurs. Je rétorquerai que c’est curieux chez les cuisiniers, ce besoin de farcir des enveloppes de pâte. A chacun ses obsessions !...
Read More
juillet 07, 2017
Salade de jeunes betteraves rôties au bleu et aux noix, bâtonnets de polenta au persil
On y glorifierait l’absurde et on y porterait l’insignifiance aux nues. La pertinence serait bannie, l’inutile célébré, l’impossible exalté. Dans le département des adynata (de « adynaton » : impossible en grec), on étudierait l’histoire de la roue dans les empires précolombiens, l’usage de la tomate dans la cuisine médiévale écossaise, l’imprimerie aztèque, l’iconologie braille ou encore la dendrologie (étude de l’âge des arbres ) islandaise....
Read More
juin 14, 2017
Naans à la farine complète
« C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais.Le hall sentait le chou cuit et le vieux tapis. A l’une de ses extrémités, une affiche de couleur, trop vaste pour ce déploiement intérieur était clouée au mur. Elle représentait simplement un énorme visage, large de plus d’u mètre : le visage d’un homme d’environ 45 ans, à l’épaisse moustache noire, aux traits accentués et beaux.C’était un de ces portraits arrangés de telle sorte que les yeux semblaient......
Read More
« Je m’arrêtais à voir sur la table, où la fille de cuisine venait de les écosser, les petits pois alignés et nombrés comme des billes vertes dans un jeu ; mais mon ravissement était devant les asperges, trempées d’outre-mer et de rose et dont l’épi, finement pignoché de mauve et d’azur, se dégrade insensiblement jusqu’au pied — encore souillé pourtant du sol de leur plant — par des irisations qui ne sont pas de la terre. Il me semblait que ces nuances célestes trahissaient les délicieuses créatures qui s’étaient amusées à se......
Read More
décembre 09, 2016
Coings pochés au sirop de vanille, semifreddo au chèvre
Dans le jardin, sucré d’oeillets et d’aromates, Lorsque l’aube a mouillé le serpolet touffu, Et que les lourds frelons, suspendus aux tomates, Chancellent, de rosée et de sève pourvus,...
Read More
juin 26, 2016
Aubergines grillées à la feta
Il y a d’abord l’onctuosité de la sensuelle aubergine qui dévoile impudiquement sa chair fondante sous sa robe pourpre. Puis il y a l’âpreté et la fraicheur de la feta qui vient se frotter à ce moelleux insolent pour un jeu de texture bienvenu tout en apportant la note salée du plat. Et puis il y a l’ail haché avec le persil dans une mixture simplissime et jubilatoire où les deux jus se mélangent avant de s’acoquiner avec de l’huile d’olive (première pression à froid cela va sans dire) et peut-être un......
Read More
juin 13, 2016
Gâteau de chou-fleur à la feta, salade aux deux pois
Aujourd’hui nous nous attaquons à un légume symbole du syndrome de la Vache Qui Rit. Si ,si, en langage plus savant, j’ai nommé les fractales de Mandelbrot, ami lecteur. Avec comme héros principal le chou-fleur. Ah ça en jette dans les diners en ville !(ou pas). Observons l’objet du délit :la pomme d’un chou-fleur se compose de nombreux petits choux-fleurs, eux-mêmes formés par des pommes plus petites, elles-mêmes composées de choux-fleurs plus petits , eux même organisés en inflorescences encore plus petites etc.. Nous voici plongés dans un prodigieux vertige géométrique! Le chou-fleur en......
Read More
Je m’en allais les poings dans mes poches crevées, dans une allée du parc mitoyen et le capitaine Akka m’accompagnait. Les arbres bruissaient de pluie, le gravier crissait sous mes pas et sous les palmes du capitaine. Une odeur de sous-bois et d’ail des ours nous submergea bientôt. Oh là là que de nourritures splendides j’ai rêvées ! Pardon, cher Rimbaud pour cet hommage très incertain....
Read More
janvier 31, 2016
Gozleme au sarrasin farcis aux légumes
« Je jalouse la brise du sud Car elle caresse ton front, mon amour Et j’envie le soleil quand il se lève Et j’envie le soleil quand il se couche Et je désirerais être cet oiseau qui chante Au sommet de sa branche humide Parce que tu pourrais y voir une beauté Qui ravirait tes yeux, mon amour » Extrait de « je jalouse la brise du Sud, oum kalsoum, 1957 , un poème d’Ahmed Rami»...
Read More