juin 26, 2016
Aubergines grillées à la feta
Il y a d’abord l’onctuosité de la sensuelle aubergine qui dévoile impudiquement sa chair fondante sous sa robe pourpre. Puis il y a l’âpreté et la fraicheur de la feta qui vient se frotter à ce moelleux insolent pour un jeu de texture bienvenu tout en apportant la note salée du plat. Et puis il y a l’ail haché avec le persil dans une mixture simplissime et jubilatoire où les deux jus se mélangent avant de s’acoquiner avec de l’huile d’olive (première pression à froid cela va sans dire) et peut-être un......
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juin 19, 2016
Autour d’un poulet teri-yaki cuit au papier
A vingt-cinq ans , Rinco perd successivement son amoureux et sa voix et décide de revenir dans son village natal, en compagnie d’une jarre de fermentation précieusement héritée de sa grand-mère. Une compagne de voyage ma foi bien choisie. Un village où réside encore sa mère, une femme extravagante qui vit avec Hermès,un cochon apprivoisé , tout en entretenant des relations plus que tendues avec sa fille. Rinco , fine cuisinière, ouvre alors un restaurant dénommé L’escargot_ éloge de la lenteur !_et découvre dès lors que la cuisine peut raccommoder les vies abimées......
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juin 13, 2016
Gâteau de chou-fleur à la feta, salade aux deux pois
Aujourd’hui nous nous attaquons à un légume symbole du syndrome de la Vache Qui Rit. Si ,si, en langage plus savant, j’ai nommé les fractales de Mandelbrot, ami lecteur. Avec comme héros principal le chou-fleur. Ah ça en jette dans les diners en ville !(ou pas). Observons l’objet du délit :la pomme d’un chou-fleur se compose de nombreux petits choux-fleurs, eux-mêmes formés par des pommes plus petites, elles-mêmes composées de choux-fleurs plus petits , eux même organisés en inflorescences encore plus petites etc.. Nous voici plongés dans un prodigieux vertige géométrique! Le chou-fleur en......
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juin 05, 2016
Quatre salades de saison
Je suis le ténébreux, le veuf l’inconsolé, le prince d’aquitaine à la tour abolie : ma seule étoile est morte et mon luth constellé porte le soleil noir de la mélancolie. Je me prenais pour un desdichado nervalien du dimanche après une semaine placée sous le signe de la drache et de la grève réunies, toute deux très nationales. Et c’est au moment où mon corps avait atteint son seuil maximal d’humidité que soudain le soleil refit surface timidement d’abord puis effrontément, sans crier gare....
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