septembre 22, 2015
Linguine à la betterave jaune, algues, citron et poisson fumé
L’appel de la nouille fait rage ! Mais la rave jaune coquine vous fait de l’œil ainsi que vos algues ennuyées par leur destin éternellement asiatique. Et puis le week-end est fini, faut pas nous prendre pour des vermicelles donc on court, on court, on ne sait après quoi mais on court, on galope, on halète dans la course quotidienne pour gagner parait-il sa vie ,si tant est qu’on l’ait perdue quelque part....
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septembre 20, 2015
Poulet du dimanche en croûte de sel, céleri vert et cumin
La radio ronronne au loin, le café chantonne en s’écoulant mollement, le soleil ronchonne et le pain craque sous la dent pendant que votre cerveau embrumé se prépare à la colossale flemme dominicale. On traine, on rêvasse, on sirote, on s’affale : le dimanche on écoute ses os (vieille expression marocaine). Et soudain au milieu de cette oisiveté bienveillante, une obsession vous guette, une idée prenante, tenace qui défie votre bienheureuse paresse : le poulet rôti du dimanche !...
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Je vous vois déjà frétiller dans les chaumières : bouillon et tofu dans la même phrase, le règne de l’ascétisme serait-il advenu ? Mais que nenni dirai-je, avec une confondante conviction. Je ne vous invite à aucune cure de frugalité en robe de bure et tongs New-age : les nouilles Udon et le tofu croustillant au sésame en témoignent....
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Dans ce monde de brutes où tout doit toujours aller plus vite, il est parfois bon de réapprendre la patience. La labneh est un exercice de patience par excellence : on se doit d’y penser en bon gourmand au moins 12h à l’avance. Mais que seraient les plaisirs sans leur anticipation ? La labneh c’est l’apprentissage de la simplicité, nul besoin de canon à patates ou autre éventre-tomate comme le chantait l’immense Vian : un torchon, une cuillère en bois, un récipient ou un bocal profond et vogue la cuisinière(ou le cuisinier) !...
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mai 27, 2015
Petits légumes et saumon au bouillon nanbanzuke
La cuisine japonaise est une cuisine de soustraction. Foin d’épices en folie, de mijotées et autres sauces au beurre! Quand un ingrédient a du goût, le cuisinier nippon n’y touchera guère ou presque, avec un choix de condiments minimal qui mettra toujours en relief la saveur brute de l’ingrédient avant toute chose. Le bouillon nanbanzuke se situe clairement dans cette approche épurée où les ingrédients sont à peine cuits dans cette escabèche à la japonaise. Je viens d’apprendre par ailleurs que Nanbanzuke signifie « saumure des barbares du sud » ! On est toujours la......
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