Linguine aux moules, poivrons et pimentón

Linguine aux moules et pimienton
Hind
par

Les moules sortaient d’un bain doux au percel, oignon et ail quand tout d’un coup elles tombèrent nez à nez avec des poivrons mauves ! Encore toutes ébaubies pour cette rencontre haute en couleur, elles décidèrent de se parfumer au curcuma frais avant de se lover dans des linguine languissantes. En chemin elles se firent accoster par quelques calamars goguenards qui sirotaient du vin blanc doux en racontant fleurette à des tomates vertes et noires. C’est alors que les joyeux drilles firent une rencontre décisive : le sieur pimenton de la vera !

Et n’oubliez pas ce mantra italien dans cette aventure ibérique mais à forte teneur de belgitude « mollusquière »: c’est la pasta qui va dans la sauce et non l’inverse !

Le percel _une herbe aromatique croisement entre le persil et le céleri vert_ peut en toute logique être remplacé par un mélangé de tiges de céleri vert et de persil.

Pour 4 personnes

  • 400g de Linguine
  • Une trentaine de grosses moules bien lavées
  • Quelques rondelles de calamar frais
  • 2 poivrons mauves (ou jaunes ou verts)
  • 2 poivrons rouges
  • 2 poivrons blancs(ou une autre couleur vous l’aurez compris)
  • 4 tomates vertes
  • Une quinzaine de tomates cerises rouges et noires ( noires de crimée ici)
  • 1 gros oignon blanc
  • 1 citron
  • 5 gousses d’ail
  • 1 petit piment rouge frais épépiné (facultatif)
  • 1 petit morceau de curcuma frais
  • 1 petite botte de percel
  • 1 petite botte de coriandre (avec racines si possible)
  • Sel
  • Huile d’olive
  • 1c à s de bouillon de légumes bio en pate
  • 150ml de vin blanc
  • Pimenton (ou à défaut un bon paprika)

Sus à la préparation des légumes : Coupez en deux les poivrons de couleurs, enlevez les membranes blanches et émincez le tout finement. Ciselez l’oignon, coupez les tomates vertes en 4 et laissez les tomates cerise tranquilles.

Place aux aromates : Hachez séparément la coriandre et le percel, tiges et feuilles comprises. Zestez le citron à l’économe puis coupez les dits zestes en fines lanières. Pelez et hachez le curcuma puis pilez-le au mortier avec les gousses d’ail et un peu de sel.

Faites un sort au moules : Dans une grande marmite rissolez un petit peu d’ail-curcuma avec une lichette d’huile d’olive, ajoutez les moules, le vin blanc et laissez suer 5 mn à feu moyen. Les moules sont prêtes quand elles sont ouvertes avec une belle couleur mordorée.
Égouttez les bestioles et surtout récupérez le jus de cuisson !

Faites cuire les linguine dans de l’eau salée additionnée de bouillon de légumes pendant environ 8 minutes .Vous pouvez éventuellement respecter un autre mantra tout droit venu de la botte :1-10-100, c’est-à-dire un litre d’eau pour 10g de sel et 100g de pâtes. Personnellement je diminue le sel dans cette recette vu que les moules le sont déjà ainsi que le bouillon de légumes. Égouttez les pâtes et récupérez 2 à 3 louches d’eau de cuisson.

Dans la même marmite qui a servi à cuire les pâtes (afficionados de la vaisselle levez la main !), faites suer l’oignon ciselé avec le reste d’ail pilé au curcuma pendant cinq bonnes minutes à feu moyen.
Ajoutez les calamars, le piment frais et les poivrons et faites sautez le tout cinq autres minutes. Déglacez avec le jus de cuisson des moules et ajoutez les tomates cerises qui doivent à peine fondre. Salez modérément et surtout pimentonnez !Laissez mijoter deux à trois minutes pas plus

Remettez les linguine dans la marmite et mélangez-les intimement avec les légumes en saupoudrant de nouveau légèrement de pimenton : ajoutez un peu d’eau de cuisson des pâtes, les zeste ainsi que le jus du citron et la moitié des herbes hachées. Terminez avec les moules en réservant quelques-unes pour la décoration.

Servez en assiette creuses avec les moules réservées, les tomates vertes qui vont légèrement se réchauffer au contact des linguine et saupoudrez avec le reste d’herbes hachées. Une lichette d’huile d’olive, un dernier petit coup de pimenton et cette pasta belgo-ibérico-italienne sera fin prête.

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Commentaires

  1. Je ne connais pas du tout ce « percel », qlq petites recherches et hop y’en a chez Kokopelli . . . encore une jolie graine à laquelle il va falloir trouver de la place à l’année !!

    Superbe plat, je meurs de faim, là tout de suite j’en croquerais bien volontiers 🙂

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